Christelle Van Landeghem - earl de nemond

Portrait d'un éleveur

Agricultrice et éleveuse depuis 17 ans maintenant avec aujourd’hui 410 brebis de race romane, Christelle Van Landeghem travaille en association avec son mari qui lui est céréalier. Ce que produit son mari c’est ce que vont manger ses bêtes. Pour les brebis, elle utilise de l’orge au niveau des céréales et pour les protéines aujourd’hui elle utilise du tourteau de colza.Elle envisage d’utiliser les féveroles et les pois mais c’est aussi tous les fourrages parce que l’alimentation de base d’une brebis, c’est du fourrage, c’est de l’herbe. Le bien-être animal pour elle c’est avant tout une bonne alimentation, qu’elles aient aussi un accès à l’eau, une litière propre. Pour ça, elle utilise la paille de l’exploitation de son mari. Ils font un échange paille fumier. Ça lui paraît évident de bien s’occuper de son animal, ça donne une viande de bonne qualité.

Elle a la chance d’avoir deux grandes bergeries, ce qui lui permet d’avoir tous ses animaux à l’intérieur et donc de pouvoir les nourrir l’hiver facilement avec les céréales produites sur l’exploitation. elle peut élever des agneaux durant cette période quand la plupart des exploitations n’en n’ont pas parce qu’elles mêmes sont dans un système de pâturage. De ce fait, elle peux proposer de l’agneau dans le commerce à un moment où il y en manque. Elle a fait un super stage quand elle était en BTS chez des gens qui avaient le même système qu'elle. Le fait d’être chez ces gens qui étaient hyper motivés et qui aimaient leur métier, qui aimaient le transmettre, et qui l'ont très bien accueillie, ça lui a aussi donné envie de continuer. Pour une femme, la brebis est un animal facile à manipuler. Ici, elle fait quasiment tout toute seule.

Elle a eu l’occasion d’aller au Salon de l’agriculture, à Paris sur le stand de la Nouvelle Aquitaine avec le concours d’un cuisinier qui leur avait préparé une petite recette très facile. Les consommateurs étaient là, devant eux, pour déguster. C’était l’occasion de leur faire goûter la viande d’Agneau Baronet et en même temps de discuter avec eux, de leur présenter la façon dont sont élevés les agneaux et ce pourquoi ils sont si beaux. Aujourd’hui, elle est vraiment fière et elle pense que c’est une chance pour elle de travailler pour la filière Baronet - Agneau du limousin qui est reconnue autant par les éleveurs que par les consommateurs.

 

Retrouvez son portrait en vidéo  ==> ici


Retour à la liste des portraits